Mash est une marque propre à la Sima qui a développé ce modèle sur une base Qingqi. Une 125 produite en Chine mais avec des standards européens et cela se voit surtout au niveau de la superbe peinture et, dans une moindre mesure, de la finition. Sur la même base cadre et moteur, que la Mash Seventy, elle reçoit 5 modifications : des roues en 17 pouces, un frein avant plus grand, un disque arrière à la place du tambour, une grosse fourche inversée et de nouveaux amortisseurs. Mais le look évolue en parallèle avec une selle plate et un style revu avec des grip-genoux en caoutchouc sur les flancs du réservoir et de carters latéraux noirs. Une jolie 125 qui ne peut que séduire car elle se négocie sous les 2000 €. C’est 200 de plus que la Seventy de base même si, côté moteur, elle reste identique. Voyons ce que cela donne…

Facile à piloter
La position est parfaite et petits et grands y seront à l’aise. La selle n’est pas trop haute. Les commandes au guidon sont classiques, mais modernes. L’instrumentation se résume à un simple compteur avec l’affichage du rapport engagé, de 1 à 5, pas toujours visible de jour, tout comme le voyant de point mort. Le compteur est gradué en miles, plus lisible que les km/h. Bon point avec le bouchon d’essence à clé. La Mash n’a donc rien d’une basique, mais se présente comme une jolie petite moto qui donne envie d’être conduite.
Starter sur le carburateur, démarreur électrique… le moteur 125 démarre à la première sollicitation et son joli pot d’échappement en forme de «saucisson» délivre une sonorité agréable et valorisante sans être élevée. Il ne reste plus qu’à passer la première… sans oublier de replier la béquille qui ne dispose pas d’une sécurité par coupure moteur. C’est parti !

Vibrations dans les hauts régimes
Le moteur de la Mash grimpe facilement dans les tours, les vitesses passent rapidement car l’étagement est court. Si l’on monte les vitesses sans trop tirer les régimes, jusqu’à 80 km/h au compteur vous éviterez alors les vibrations. Si l’on va plus haut dans les tours ou plus vite que 80 km/h, le bloc 4 temps vibre quelque peu avec une zone désagréable surtout sensible dans les repose-pieds. Mais il faut passer par là si l’on veut tirer la quintessence de ce moteur et accrocher la vitesse maxi de plus de 100 km/h compteur. Des performances qui restent très correctes pour un engin avant tout destiné à la balade ou à des trajets urbains. la consommation est réduite à 3 litres et la Mash dispose de plus de 300 km d’autonomie.


Bon freinage, confort moyen
Pour s’arrêter, la Mash Seventy Five dispose de deux freins à disque et cela freine bien mieux que le modèle Seventy, doté d’un petit disque avant et d’un tambour arrière. C’est puissant mais dosable. Les suspensions sont également revues et le comportement y gagne surtout que les roues sont passées en 17 pouces. La stabilité en courbe est accrue et la fourche se montre précise, mais l’amortissement demeure ferme, surtout pour l’arrière qui encaisse mal les trous. Dommage, car il ne manque qu’un peu plus de confort à cette Seventy Five pour la rendre très agréable.

Voilà une nouvelle Mash pour se faire plaisir sans trop débourser. Une moto plaisir avant tout qui propose une façon de rouler original au prix d’une basique… Mash gnifique !

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