Il est un cas unique dans l’histoire des sports mécaniques. Après avoir glorieusement enfilé sept titres mondiaux en GP Moto (38 victoires en 49 GP… Titré en 350 en 1958, 1959, 1960. Titré en 500 en 1956, 1958, 1959 et 1960) il est passé à la F1 et a été champion du monde en 1964, sur Ferrari.
Un héros unique dans l'histoire des sports mécaniques
Il est parti pour le grand voyage à l’âge de 83 ans, à l’hôpital St Georges de Londres, d’une insuffisance respiratoire.
Par la suite, il a créé la « Henry Surtees Foundation », du nom de son fils mort en course en 2009, qui assiste les gens victimes d’accidents et aide les jeunes pilotes désargentés à financer leurs débuts de carrière.
C’est donc un monstre sacré qui s’en va.
C’est à l’âge de 22 ans qu’il a décroché son premier titre mondial en 500 en 1956 (MV Agusta), huit ans plus tard il est aussi titré en Formule 1(Ferrari).
En somme, un champion précoce et pressé.
En 2015, il a été fait « CBE » par la reine Elizabeth II, autrement dit « Commander of British Empire », ce qui le place au troisième rang de la chevalerie britannique.
« Big John » était donc devenu « Sir John Surtees », à l’instar de Sir Jacky Stewart, les Anglais ont plein de défauts mais ils savent lancer leurs grands pilotes au firmament de leurs héros.
C’est évidemment une page énorme des sports mécaniques british qui se referme, un vrai héros doublé d’un vrai humain, décidément dans ce pays, ils ne sont pas faits comme nous…
Bye sir John…
Pour ceux qui comprennent l’anglais et qui aiment les belles images, allez sur le lien cité au bas de cet article, c’est un véritable trésor, d’où j’ai tiré les deux photos d’ouverture de cet hommage.