La 3e manche des European Classic Series, qui se disputait ce week-end sur le circuit du Nürburgring a été fertile en rebondissements mais surtout a complètement relancé la course au titre en Maxi Classic.

L'endurance est un sport à rebondissements

Après ses deux succès d’affilée, au Castellet et à Spa-Francorchamps, le Team Force de Richard Hubin et Greg Fastré se présentait sur l’anneau de l’Eifel avec un avantage conséquent. Mais cet avantage allait fondre comme le simple fusible qui allait immobiliser leur Suzuki. Tout débutait d’ailleurs assez mal pour le team belge puisque Richard Hubin chutait lors des essais. Une mésaventure qui ne lui était plus arrivée depuis 22 ans ! Heureusement, l’ancien champion du monde d’endurance s’en tirait sans grand mal, sinon une petite blessure de son amour propre. Lors du tour de chauffe, un fusible déconnecté bloquait un instant Fastré, mais Greg parvenait néanmoins à rejoindre la grille de départ. Ce n’était pas le cas du Team Taurus qui avait pourtant signé le meilleur chrono des essais. Une chute dans ce tour de chauffe rendait impossible la remise en ordre de marche de la Suzuki. C’était l’abandon dès avant l’envolée !

Comme on s’y attendait et comme déjà entrevu à Spa-Francorchamps, après le holeshot d’un Fastré plus « électrisé » que jamais, les premières heures allaient permettre une valse des leaders. En fonction des rentrées aux stands, le Kaiser Classic Endurance Team, le Team Force et le Sweatshop Phase One se relayaient aux commandes de la course. Un nouveau problème électrique, cette fois au niveau de la batterie, obligeait Greg Fastré à ramener sa machine à la poussette et le Team Force devait ainsi se contenter d’une cinquième place finale. Comme la Suzuki du Sweatshop Phase One prenait alors résolument la tête de l’épreuve devant la Kawasaki du Team Alf Classic Endurance (Godfrey – Collins) pour s’imposer avec un tour de mieux, elle se retrouve à égalité (61 points) au provisoire du Maxi Classic avec Hubin et Fastré. Sur la troisième marche du podium, on retrouvait le Road Runner Racing Team composé de Dirk Brand et d’Henk van der Mark, père de Michael qui, au moment du départ de cette 3e manche des ECS, devenait le nouveau champion du monde Supersport. La finale fin octobre à Aragon promet donc d’être particulièrement disputée.

En Classic 1000, Bellucci et Zaccarelli de la Scuderia Officine Toscane espéraient bien s’adjuger définitivement la couronne réservée à leur catégorie. Mais si elle remportait une nette et 3e victoire consécutive devant le Van Dijk Laverda Racing de Van Ruitenbeek et Jansen, la troisième marche du podium conquise par Dreisörner –Korfmacher – Finke de l’ACR 2 empêchait encore mathématiquement ce sacre.

En 750 TT, c'est le team allemand Capelli Belli (Strug - Sieg - Bohmhauer) et sa Ducati qui s'impose et prend, par la même occasion, la tête du championnat.